Nous venons de franchir une étape déterminante au niveau européen avec l’adoption lundi 4 juin en Assemblée Générale à Strasbourg de la réforme des statuts de l’Association. Cette réforme va permettre une meilleure représentativité de toutes les délégations, une plus grande démocratie dans les prises de décisions et un fonctionnement plus efficace.
Depuis le début de ma présidence de l’AEA en 2007, j’ai œuvré pour que cette Association ait une existence juridique, que celle-ci soit incontestable et qu’elle puisse ainsi intervenir efficacement auprès des instances européennes et des instances nationales pour la défense et la promotion de la profession partout où cela est nécessaire. C’est donc chose faite aujourd’hui. J’ai également souhaité que l’AEA soit un relais déterminant pour la garantie d’un niveau de prestation au niveau européen et j’ai fait ainsi inclure dans le code de déontologie de l’AEA des dispositions de la norme européenne sur les services offerts par les audioprothésistes. C’est donc avec la satisfaction du travail accompli que je laisse la place de Président de l’AEA à mon successeur Franco Gandolfo (Italie) qui vient d’être élu par un vote unanime et qui m’a énormément soutenu pendant toute ma présidence. Il aura la lourde tâche de faire face à la déréglementation et aux bouleversements du marché qui sont en cours.
L’AEA, association européenne des audioprothésistes, constituée par acte sous seing privé en 1970 en France, a adopté la forme d’une association internationale sans but lucratif de droit belge (AISBL) en 2009 avec une domiciliation fixe à Bruxelles. L’UNSAF (qui était alors le regroupement des trois syndicats FNAF, SAF, SNUA) est membre fondateur de l’AEA qui regroupe une dizaine de pays à ce jour. L’AEA a adopté diverses recommandations et résolutions en matière d’exercice de la profession, en particulier, en 1988, le code européen de déontologie, qui a été remis à jour en 2011.