Les enjeux de santé publique de l’audioprothèse ne font plus débat. Dans ce contexte, et pour contribuer à promouvoir une profession aux contours mal connus, l’UNSAF a engagé une action de valorisation de la qualité et des bonnes pratiques. La première charte des bonnes pratiques en audioprothèse à destination des patients est maintenant disponible. Le Ministère de la santé va être sollicité afin d’aboutir à un décret définissant les règles de bonnes pratiques professionnelles. Afin qu’une étude et une prévision des besoins en termes d’effectifs de la profession puissent être établies, l’ONDPS sera sollicité.
Ces trois initiatives démontrent la volonté de l’UNSAF et des audioprothésistes, d’encadrer et de valoriser la qualité. Elles constituent une contribution positive pour la satisfaction des patients, au moment où la situation commande aux pouvoirs publics de revaloriser les niveaux de remboursement.
Communiqués de Presse
17.06.2016 Communiqué « L’UNSAF salue la position du CISS en faveur d’une politique volontaire en matière d’audioprothèse »
Alors que la question de l’accès à l’audioprothèse est devenue un enjeu de santé publique et au-delà, une question de société, des voix de plus en nombreuses, parmi lesquelles des économistes, des épidémiologistes, s’élèvent pour que les Pouvoirs publics s’emparent de ce sujet. Le Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) vient, à son tour, de prendre une position très responsable sur ce sujet, que l’UNSAF tient à saluer.
16.06.2016 Communiqué « Trop, c’est trop ! L’UNSAF inflige un carton rouge à la directrice de Santéclair après ses nouveaux dérapages »
La vidéo de la 3ème journée régionale de l’hospitalisation privée, organisée par la FHP à Nantes, le 14 octobre 2015, comporte les propos de Mme Binst, la directrice de Santéclair, qui, cette fois-ci prône la disparition pure et simple de professions de santé, à commencer par celle d’audioprothésiste.
Pour l’UNSAF, ce dérapage est le dérapage de trop !
Voir les séquences vidéos :
– « L’académie de Médecine remplacée par Santéclair » : https://youtu.be/DiFkCb27Kvw
– « Santeclair veut supprimer les audioprothésistes » : https://youtu.be/HA3fKRgAHhA
26.05.2016 Communiqué « Les audioprothésistes indignés des propos outranciers de la directrice de Santéclair devant la DGCCRF »
L’UNSAF découvre avec stupeur les vidéos d’un atelier de la DGCCRF intitulé « Santé : fonctionnement du marché et information du consommateur », mis en ligne sur le site du ministère des Finances, parmi lesquelles se trouve celle de l’intervention de Marianne Binst, directrice de Santéclair.
Voir les séquences vidéos :
– « Consommation au lieu de santé »
– « Les remboursements qui stagnent »
28.04.2016 Communiqué « Réseau Santéclair audioprothèse : l’UNSAF renouvelle son exigence de transparence »
L’UNSAF a pris connaissance du communiqué de presse du 25 avril 2016, dans lequel Santéclair annonce le lancement de « son nouveau réseau d’audioprothésistes partenaires ». L’UNSAF, qui avait exprimé un certain nombre de réserves et de doutes au sujet de l’appel d’offres lancé par Santéclair pour recruter ce réseau, s’interroge à nouveau.
18.03.2016 Communiqué « Face aux 23 milliards d’euros que pèse en France le déficit auditif, la profession des audioprothésistes appelle à mettre en œuvre une véritable politique de l’audition »
L’étude portant sur l’impact économique du déficit auditif en France et dans les pays développés, réalisée à notre initiative par les économistes Laurence Hartmann et Jean de Kervasdoué, met pour la première fois en lumière le coût du déficit auditif pour la société, comme pour l’assurance maladie. Elle a été présentée lors du congrès des audioprothésistes le 18 mars 2016.
L’étude montre que « sans appareillage, le coût du déficit auditif s’élèverait à 23,4 milliards d’euros » pour la société. Ce chiffre donne la mesure des coûts évités quand les personnes sont appareillées. A l’heure actuelle, en tenant compte du taux d’appareillage (recours effectif et utilisation effective), ce coût est réduit de 30 %, il pourrait l’être de 40%, si toutes les personnes appareillables étaient appareillées.