Être déficient auditif ce n’est pas seulement être coupé des autres, c’est aussi vivre douloureusement et majorer le risque de perdre son autonomie. Les travaux récents du Pr Amieva confirment que les malentendants appareillés courent un risque moindre de dépendance, de démence et de dépression que ceux qui ont le même handicap et ne sont pas équipés. D’un point de vue à la fois humain et économique, l’urgence d’agir est forte car désormais on ne peut plus dire « je ne savais pas ».
La pertinence de l’amélioration de la prise en charge de l’audioprothèse, prévue par le Gouvernement dans le cadre du « reste à charge zéro », est ainsi largement confirmée par cette étude et sera décisive dans les stratégies de prévention liées au « bien vieillir ».
Le Collège national d’audioprothèse et l’UNSAF sont prêts à apporter une contribution déterminée.