Il n’y a pas d’investissement dans la santé plus avantageux que celui qui permet d’éviter la survenue de maladies et de handicaps. Le HCFiPS recommande ainsi d’actionner impérativement le levier des politiques de prévention, lorsque des retours sur investissement positifs ont pu être chiffrés, ce qui est le cas pour les soins auditifs.
Le Syndicat des audioprothésistes (SDA) se félicite de voir la prévention devenir une priorité de premier plan pour la nouvelle mandature, du fait même de l’intitulé du « Ministère de la Santé et de la Prévention ». Pour autant, cette orientation majeure doit impérativement se traduire rapidement par des mesures concrètes.
Le SDA appelle à mettre à l’étude dès à présent la recommandation n°12 de la mission IGAS/IGESR : « Lancer les travaux d’élaboration d’une stratégie pluriannuelle sur l’audition, intégrée dans la stratégie nationale de santé et le plan national de santé publique ».
Les soins auditifs doivent, dans ce cadre, devenir une préoccupation majeure des autorités de santé, avec la définition d’un parcours de soins type et des modalités de prise en charge coordonnées entre les principales parties prenantes de la filière auditive : les médecins généralistes, les ORL, les audioprothésistes et les orthophonistes.