Le président du Syndicat des audioprothésistes (SDA), Luis Godinho, rappelle, dans une tribune au « Monde », publiée ce 29 novembre, que le système actuel d’articulation entre assurance-maladie et complémentaires cache de forts écarts entre catégories d’usagers, et estime que le statu quo n’est pas tenable.
Membre depuis 2014 du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie (HCAAM), il aborde les travaux en cours dans cet organisme public sur l’articulation entre assurance maladie et complémentaires. Du fait de la construction particulière du 100 % santé, toute modification de cette articulation aurait des répercussions sur les trois champs du 100 % santé : optique, dentaire et audioprothèse.
Il revient aussi sur l’échec patent des « réseaux de soins » des complémentaires. Extrait :
« La mise en place par le gouvernement du « 100 % santé » a permis à des centaines de milliers de Français d’accéder à des soins coûteux, notamment dentaires et auditifs, avec un reste à charge zéro. Cette réforme gouvernementale vient en réponse à l’échec patent des « réseaux de soins » des complémentaires, qui n’ont jamais réussi à permettre l’accès à ces soins pour les plus modestes, tout en réduisant fortement pour les utilisateurs de ces réseaux la liberté de choix de leurs opticiens, dentistes ou audioprothésistes. »